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L'été dernier, au grand damne de tous, je décidai autoritairement que les vacances de ma famille consisteraient en une randonnée pédestre dans le Sud de la France.
Ils ont vite compris que nous partions sur la trace du secret de Nostradamus et que ces vacances n'auraient rien d'un repos. Je perçois d'ailleurs encore un traumatisme chez ma fille. Mais très vite, ce petit monde est rentré dans le jeu et cela m'a permis de progresser dans ma quête nostradamique.
J'avais des questions pressantes. L'une était d'identifier et localiser l'un des trésors décrits par Nostradamus. Je ne comprenais pas le rapport entre le tombeau de Saint-Pierre et celui de Trajan. Je me suis donc rendu en plusieurs endroits dans le Sud, notamment sur tous les cours d'eau de France qui portent le nom de "Borne" et de "Bretueil".
VIII-005 (Coq au cercueil, or, temple, lampe)
Apparoistra temple luisant orné,
La lampe & cierge à Borne & Bretueil:
Pour la lucerne le Canton destourné,
Quand on verra le grand Coq au cercueil.
Mais c'est à Montpellier que j'ai eu la révélation. A Montpellier, nombre de bâtiments portent le nom de Saint-Pierre. Montpellier est également le lieu où Nostra a suivi ses études de médecine et d'astro. (Certains nient ces faits, mais je pense il s'agit de leur part d'un excès de scepticisme).
La première clef du mystère m'est venue dans le jardin de l'église de Palavas-Les-Flots à 15 Km au sud de Montpellier. L'église date du XIXème siècle et a été construite sur le lieu de l'ancienne église romane comme c'est souvent le cas. Et comme se doit, l'église se nomme St-Pierre.
Devant l'église, un panneau indiquait "Saint-Pierre vous attend derrière l'église". Etonnant, c'est justement lui que je cherchais. J'étais irrésistiblement attiré. Et là, la légende des reliques de Saint-Pierre s'est livrée à moi, par les dessins muraux de l'église, dans le jardin. Les reliques étaient sensées s'être trouvées dans l'église au VIII-IXème siècle et auraient été déplacées par 3 moines à l'approche des sarrasins.
Les 3 moines ont été retrouvés décédés sans les reliques. Il n'y a aucune indication sur le lieu où elles auraient été emmenées. Mais une simple étude de la configuration des lieux, de l'état des routes et chemins d'époque ainsi que de la provenance et la direction des Maures permettait de le supputer fortement.
Je me suis alors lancé sur ces traces, faisant un bout de chemin en voiture et le reste à pied. Il n'y avait plus qu'à retrouver ce lieu en utilisant des raisonnements logiques.
Il y a beaucoup d'autres éléments à cette histoire que je mettrai sur papier d'ici peu (pour www.nostradamia.com et le site Isis).
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