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Forum de l'actualité

Non à la constitution européenne
publié par Jean Ferrand, le 07-03-2005
Non à la constitution européenne :

Chirac explique qu'un « non à la constitution européenne » équivaudrait à se tirer une balle dans le pied. Si c'était vrai on pourrait se demander pourquoi il a lui-même offert le fusil du référendum aux Français! Sans doute le match lui semblait-il gagné d'avance et qu'il pensait se payer la tête du peuple avec son simulacre de démocratie. On entend bien dans ses propos qu'il le regrette déjà. A 10 ans d'intervalle, il s'agit de la même assurance qui l'avait poussé à dissoudre l'assemblée nationale en 1995. Sur la base de ce constat, le non devrait l'emporter.

Sur la scène politique :

Je ne dirai rien du non des communistes, car c'est un non intellectuellement malhonnête et fort peu respectable. Pour eux, le fusil du référendum doit servir à tirer sur le gouvernement. On ne tire pas sur les ambulances, faut-il le rappeler ! Qu'ils attendent encore la technologie miracle qui les emmènera vers une planète où ils pourront installer leurs Goulags, exterminer les dissidents et effectuer de « longues marches » meurtrières vers un monde meilleurs. Ils ne présentent que des arguments fallacieux et rien de ce qu'ils disent du « oui » ou du « non » ne mérite une discussion.

Dans les rangs socialistes, Emmanuelli revendique à l'avance tous les votes « non ». Tous ! Même ceux qui n'auront rien à voir avec ses motifs. Son esprit étriqué d'énarque a du mal à concevoir qu'on peut refuser la constitution pour des raisons qui n'ont absolument rien à voir avec les siennes et qui en sont même aux antipodes, comme par exemple le non souverainiste.

Fabius quant à lui motive son non par le refus d'une Europe libérale. Et là, on touche le fond de la bêtise et de la démagogie. Car dans son cas, c'est un non opportuniste, un simple calcul électoraliste qui vise à sauver le « Monsieur sang contaminé » d'un oubli inévitable. Car cette constitution manque justement de libéralisme, et c'est là la seule bonne raison de voter contre.

Le non doit passer car c'est vital pour l'Europe, et l'Europe le mérite.. Oui ! l'Europe est une bonne chose pour la France. Oui ! la constitution est un excellent compromis. Mais la France est une calamité pour l'Europe. et les pro-européens doivent pour cette raison voter « non ».

La France a indéniablement progressé grâce aux contraintes de transparence, de justice et de commerce imposées depuis l'étranger. Mais cette tendance est désormais arrêtée et l'Europe peine à se défaire du travail de sape des politiciens français, énarques haïssables qui veulent plus de lois, plus de dépenses, moins de libertés, plus de pouvoir pour eux, moins pour leurs administrés et produire plus de chômage et d'assistés. Emmanuelli, Chirac, Fabius, Hollande et autres malfrats en constituent la moelle substantielle.

La France tente non pas de résoudre la bureaucratie de Bruxelles, mais d'imposer la sienne qui est la plus poussiéreuse, non dynamique, anti-performante du monde, et la plus chère en termes de création de chômage de masse.

L'Europe convoie des idéaux et des espoirs bien plus grands que nos politiciens véreux ne veulent bien expliquer. Mais depuis quelques temps, l'Europe est en panne. Plus rien n'en sort tandis qu'elle s'enfouit dans le passéisme avec deux clans qui s'affrontent : celui d'une Europe moderne ouverte sur le monde menée par les pays réformés, Royaume uni en tête, et l'autre pour une Europe dirigiste, centralisatrice et socialiste qui bafoue le droit des citoyens et qui justifie toutes les mauvaises décisions au titre d'une grandeur passée qui ne tolère ni la comparaison ni la remise en cause. Parce que les Français n'adhèrent pas à l'Europe, il serait salvateur que le non l'emporte, car la grande idée de l'Europe est condamnée par sa lutte des classes héritée d'un autre siècle.

Il faut voter « non » car tous les autres pays vont voter en faveur de la constitution. Il faut que les Français montrent leur position marginale au sein de l'Europe. Que les autres voient que la France ne roule pas pour l'Europe mais pour ses seuls particularismes. Un face à face honteux déclencherait chez les Français une impérieuse nécessité de se remettre en cause. Ce n'est que lorsqu'ils verront l'Europe leur passer sous le nez et qu'ils s'agenouilleront pour y revenir que le grand idéal européen pourra se construire.

Voter non c'est exactement le contraire que de se tirer une balle dans le pied : C'est donner à l'Europe le temps nécessaire pour se construire et se désintoxiquer des mauvaises influences. C'est aussi donner une chance aux Français de se rendre compte à quel point leurs guéguerres ne concernent qu'eux.

Ce n'est pas l'Europe unie qui doit prier les français d'adhérer, mais tout le contraire.

Donnez sa chance à l'Europe, votez non.


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Constitution européenne : Les boniments de Chirac
publié par Abraham Adamus, le 25-03-2005
Et Chirac prétend maintenant qu'il aurait obtenu l'abrogation de la directive Bolkestein, promet plus de social, moins de libéralisme et que la Turquie ça n'a rien à voir avec l'Europe.

Le comble, Chirac s'affiche de gauche !

Y a-t-il encore quelqu'un en France pour croire les boniments sans fond de ce type ? Inflation de promesses pendant ses campagnes électorales, ses actes ne suivent jamais. Et il faudrait s'en souvenir au moment de glisser son bulletin dans l'urne, c'est vital.

Mais laissez moi vous expliquer pourquoi on a si facilement cédé sur la directive Bolkenstein qui prévoyait de prendre en compte le droit social du pays d'origine d'un travailleur et qui, effectivement, n'a rien à voir avec la constitution européenne.

Parce qu''il existe des accords bilatéraux entre tous les états européens qui, de fait, font déjà ni plus ni moins que ce que la directive Bolkenstein prévoyait de généraliser. Directive ou pas, les résultats seront les mêmes.
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Vive la France indépendante pour une l'Europe libre.
publié par Jean Ferrand, le 31-05-2005
Permettez moi de venir mettre mon grain de sel dans le débat post constitution européenne.

Les Français auraient manifesté leur défiance à l'égard du gouvernement par leur vote contre cette constitution. Et c'est pourquoi après Balladur dit "Louis XVI", Juppé "homme du peuple", Raffarin "le Bedaut", voici donc De Villepin "le verbeux", l'heureux élu de Chirac qui va réconcilier les Français avec le gouvernement.

Pas une seule fois élu au suffrage universel, ce pur produit de l'ENA va sauver la France. Car quand tout va mal, il suffit de faire en sorte que tout soit pire pour faire paraître hier comme un Eden.

De Villepin (je ne me lasse pas de la particule) va remettre la France au travail. C'est donc un rassembleur et un économiste de renom !

Oui je me fous de vous. Et je vous prédis le pire tant sur le plan économique que social. Vraiment les Français sont des niais.

Mais je loue les Français d'avoir refusé la constitution. Et j'attends maintenant de voir comment Fabius va nous sortir de ce mauvais pas. On a bien compris son double stratagème. D'abord il se met en scène. Et ensuite, s'imagine-t-il, il peut créer une crise au sein des institutions européennes qui doit permettre à la France de se targuer d'être un leader idéologique.

Mais c'est ne rien comprendre à la véritable situation. Les Français qui disent non à l'Europe et qui scandent leurs slogans dans la rue à cause de leur chômage intérieur ne suscitent aucune envie parmi les membres de l'Union ! Il ne s'agit pas d'un pays à imiter mais au contraire celui qu'il ne faut surtout pas suivre. Alors à mon sens, le sort de Fabius est scellé. Je lui donne moins de 6 mois.

En votant non, les Français on sauvé l'Europe. Merci à eux. L'Europe peut désormais se reposer pendant quelques années sur les bases du traité de Nice, parchemin historique du libéralisme. Et il y a peu de chances de trouver une nouvelle unanimité de gauche au sein des pays de l'Europe pour ré-écrire une constitution.

Avant on ne comprenait pas les Français. Désormais on ne les écoutera plus. Les vélléités anti-libérales sont du passé.

Vive la France indépendante pour une l'Europe libre.

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100 jours prémonitoires
publié par MarcusLerr, le 02-06-2005
Avant l'annonce, je pressens des toutes nouvelles têtes au gouvernement :

Sarkozy, Fillon, Debré, Douste Blazy, Barnier ...

Comme quoi, le message du peuple a bien été entendu ?

Et je pressens des émeutes sanglantes à l'échéance des 100 jours. Octobre sera particulièrement froid, ce qui n'est pas très propice à la révolution. Et à l'issue de 200 jours, froid ou pas, ça va chauffer.

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Le renouveau De Villepin
publié par Jean Ferrand, le 09-06-2005
citation :
Message original: MarcusLerr
Avant l'annonce, je pressens des toutes nouvelles têtes au gouvernement :
Sarkozy, Fillon, Debré, Douste Blazy, Barnier ...
Comme quoi, le message du peuple a bien été entendu ?


Effectivement, ce sont les mêmes ministres mis à part 3 têtes. Chirac a dicté la composition du gouvernement et il faut voir que De Villepin n'est pas un politicien car il n'a jamais été élu. Il ne doit sa légitimité qu'au seul bon vouloir de Chirac et ne joue qu'un rôle de pantin avec Chirac comme marionnetiste.

Il n'a jamais fait que suivre les ordres du chef d'un bout à l'autre de sa carrière. C'est la réalité des diplomates. Tout ce qui se fait au gouvernement, et ce qui s'y fera pendant les 2 ans avenirs, ne sera que l'exécutioin des ordres du mafieux de la présidence.

Comme on dit, on prend les mêmes et on recommence. Croyez-vous par exemple que la politique de baisse des impots se serait poursuivie avec Rafarin. Non, c'est évident, la France s'apprête à se faire épingler par Bruxelles pour déficits excessifs. De Villepin ne fait que ce qu'aurait fait son prédécesseur, à la virgule prêt.

Croyez-vous que le contrat à l'essai de 2 ans soit une mesure du gouvernement De Villepin que Rafarin n'aurait pas prise. Je dirais que Rafarin n'aurait pas osé aller si loin pour cause d'impopularité. Mais libellée sous le slogan de la lutte contre le chômage ou autre chose, la mesure serait passée exactement de la même façon.

citation :
Et je pressens des émeutes sanglantes à l'échéance des 100 jours. Octobre sera particulièrement froid, ce qui n'est pas très propice à la révolution. Et à l'issue de 200 jours, froid ou pas, ça va chauffer.


En fait, les mesures de De Villepin ne sont pas si mauvaises. Un peu tièdes certes, mais pas si mauvaises que ça. De là à dire que le chômage sera réduit de 800 000 têtes d'ici 1 an, c'est du foutage de gueule (la vôtre chers Français - mais on a les politiciens qu'on mérite).

Tout au mieux, ce sera 80000. Mais c'est énorme ! En fait, si effets positifs il y a, ils ne se feront ressentir que dans 25 ans. Les Toutes Petites Entreprises vont renouer avec leur ambition de croître. Et il y en aura dans le lot un certain nombre qui à terme renforcera les rangs des PME. A leur tour elles seront plus nombreuses à devenir très grandes entreprises... etc. Et ainsi seulement pourra rayonner la France dans le monde.

Il n'y a que du positif et du gagnant-gagnant là dedans. Car il faudra qu'on s'en souvienne bien : Il s'agit de créer l'espoir chez les petits patrons pour qu'ils créent des emplois qu'ils n'auraient jamais créés autrement. Les attaques de la CGT ne sont que pures malveillances, car on n'enlève rien à personne mais on donne aux plus démunis.

Les vrais effets ne viendront donc que dans 25 ans. Il faudra une génération pour changer certaines mentalités. Car cela fait 25 ans qu'il eut fallu prendre ces mesures pour que la génération de petits patrons actuelle soit ambitieuse. (Quand on vous en a parlé pour la première fois, il fallait le faire !).

En attendant, le chômage ne se réduira que grâce à l'effet d'annonce limité à 6 mois dans le temps et d'une ampleur très réduite. 80 000 c'est un grand max. Mais c'est pas mal. Alors, je suggèrerais à ce gouvernement de ne pas s'arrêter de réfléchir.

800 000 !!! !!!

Mais qu'est-ce qui a pu amener le premier ministre à faire une annonce aussi farfelue ? S'agit-il d'un ordre reçu d'en haut ? C'est possible car les promesses intenables sont la spécialité de Chirac. Mais je pense que ceci s'explique par le passé de diplomate de M. De Villepin (serait-il la réincarnation de La Fayette !!!). Quand cela flambe à l'international, on balance des phrases comme "Je vous garantis que...". Mais en politique, c'est un peu différent. Paniquer devant le peuple, dire n'importe quoi comme un certain Louis XVI en son temps, c'est se condamner à mort.

Oui mon diagnostic rejoint celui de Marcus. On va tout droit à la révolution. Bien fait pour les énarques.


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