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Panique sur la France et surprotection de l'état
publié par Jean Ferrand, le 23-03-2005
Couverture sociale pléthorique, gouffre des dépenses de santé, consommation d'anti-anxiolytiques démesurée, manifestations pour conserver les acquis sociaux, refus du changement dans l'éducation nationale, idéalisation de la fonction publique, grèves à répétition dans les services publiques, crainte de l'insécurité jugée galopante, refus de l'Europe, haine du libéralisme, anti-américanisme déraisonnable, record mondial de la longévité des vieillards mais aussi du taux de suicide des adolescents ...

On comprend dès la première ligne qu'il s'agit du "particularisme français". Si ces éléments semblent à priori fort différents entre eux, ils ont néanmoins en commun de se rapporter à la structure affective des Français. Surprotégés dès l'enfance, les petits français appréhendent le monde quand vient le moment de sortir du cocon familial. Ce qui les caractérise n'est pas leur individualisme forcené, mais la crainte du monde réel et la peur des lendemains. C'est de cette émotion incontrôlable que naît le système social, la mauvaise foi qui empêche sa réforme et la terreur que suscite le risque de le perdre.

Représentation fantasmagorique des affaires internationales, discrimination à l'encontre des étrangers, leurs produits, leurs coutumes et leurs religions, interdiction légale des différences, cloisonnement dans des classes défavorisées… Aucun président de la 5ème république n'est arrivé au pouvoir sans le discours démagogique du changement qui permettrait le retour à un Eden passé imaginaire afin d'échapper à l'influence corruptrice du reste du monde.

Mariages en baisse, taux de divorce explosé, fécondité réduite, familles monoparentales et recomposées, mort des valeurs, absence de repères : Ce qui est en cause est à la fois la perte des traditions et une relation phagocytée des petits français avec leur mère, ce à quoi s'ajoute l'absence d'un modèle paternel. Il en résulte un sentiment d'insécurité exacerbé doublé d'une angoisse larvée permanente inexplicable par la raison.

Les faiblesses qui en résultent sont au coeur du problème de la société :

Personnalité inadaptée des dirigeants, inaptitude au leadership, élitisme, refus du risque, évitement de la méritocratie, esprit corporatiste, rentes de situations, népotisme (fils de), absence de formation continue, sur-formation ruineuse des élites, enseignement supérieur cloisonné, corruption et immobilisme, … tout se concentre pour interdire aux individus de s'épanouir et briller.

Et en voici les conséquences les plus fâcheuses :

Chômage de masse, assistanat institutionnalisé, indemnisations sans garde-fou, RMI, sentiment ambiant de précarité, compétition des partis pour créer de nouvelles aides et subventions publiques, absence de réformes… On voudrait que le temps qui poursuit sa course inéluctable s'arrête. La peur du futur est à l'origine de tous les égoïsmes, le déficit démographique vient après, et il serait plus honnête de ne pas parler de solidarité lorsqu'on ressent en fait une "terreur de l'inconnu" qui fige toutes les initiatives et paralyse le courage.

Interventionnisme gratuit de l'état, législation colossale incompréhensible, constats d'experts laissés sans suite, irresponsabilité des syndicats, discours politiques échappatoires non suivis par les actes ; Chacun fuit ses responsabilités et on en arrive au stade d'une incompréhension totale de la France des nantis qui se nourrit sur le dos des masses laborieuses. Tout cela devra se résoudre dans un clash puisqu'on s'accroche si fort à sa part d'un gâteau qu'on empêche de grandir de peur de devoir reconnaître qu'on est déjà largement dépassé.

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Les vrais chiffres du chômage et de la précarité
publié par Jean Ferrand, le 11-04-2005
Pour voir que le taux de chômage français distillé par le ministère des finances chaque mois n'est qu'une illusion, il faut bien faire la différence entre "population active" et "population d'âge actif". Le taux de chômage de 10% se calcule sur la "population active". Il exclut tous ceux qui pourraient travailler mais que l'on a convaincu, ou qui se sont convaincus eux-mêmes, qu'ils font mieux de ne pas pointer à l'ANPE chaque mois.
(En savoir plus sur la population d'âge actif : http://perso.orange.fr/xdep/vimont03.html )
Cette notion de population d'âge actif doit être prise en compte lorsqu'on compare notre taux de chômage avec celui de nos voisins européens et de nos amis américains.
La population active de référence de France est de 27 millions de personnes, chiffre INSEE. De ceux-là :

10,1% (2,8 millions) sont des chômeurs recensés : Il s'agit de ceux qui pointent à l'ANPE. 10% d'entre eux (280 000) sont des chômeurs volontaires, des resquilleurs qui ne cherchent pas d'emploi et qu'il faut exclure du taux de chômage réel.

Et voici en contrepartie la masse des chômeurs qu'on essaie de nous cacher :

3% (1 million) de RMIstes : Psychologiquement inaptes au travail ou découragés, 90% de ce million ne sont pas comptés dans le taux de chômage de 10%. Ceux qui abusent du système sont typiquement des conjoints non mariés qui rapportent un revenu complémentaire au foyer et des individus qui ont une activité dans deux pays. Il s'agit cependant d'une minorité négligeable.
15 millions d'individus du secteur privé partagent leur travail à temps plein à hauteur de 5%  : Les 35 heures, la majeure partie du temps partiel, certaines formes d'intérim... etc. Rappelons au passage que les 35 heures sont une mesure de partage du temps de travail. Il n'a jamais été question d'un acquis social qui serait intervenu à la demande de travailleurs fatigués ! Ce serait un comble.
15-20% du temps des fonctionnaires, équivalent à 5% de la population active et 1,5 millions de personnes : Tous ministères confondus, les employés du secteur publique sont sous performants en comparaison à ceux du privé. Ils sont aussi moins productifs que leurs homologues étrangers. Il s'agit d'un chômage technique dissimulé, car s'ils accéléraient la cadence, il faudrait congédier 15 à 20% de l'effectif.
1 million de handicapés à moins de 100% au sens de la sécurité sociale : Aptes au travail mais ne trouvant pas d'emploi, ils s'enracinent dans l'inactivité. La sécurité sociale les prend en charge au lieu des Assedic. Ils sont dispensés de pointage à l'ANPE après un délai court.
700 000 préretraités : ayant été réduits à cette situation par faute d'opportunités d'emplois.
300 000 étudiants attardés : restent ou retournent à l'école incités par les gouvernements successifs soucieux de montrer des statistiques de hausse du chômage stabilisées. (!!!!)
400 000 emplois jeunes, apprentissages qui s'éternisent, stages non rémunérés, formations spécifiques et continues inutiles... tous pouvant prétendre tenir un vrai emploi, mais sortis des statistiques du chômage.
80 000 vrais chômeurs et faux malades : Indemnisés par la sécurité sociale prolongent ainsi leurs droits à un revenu pendant 2 ans supplémentaires.
100 000 travailleurs illégaux : Ayant déjà occupé un emploi en France ne pointent pas et n'ont pas droit aux indemnités de chômage. Ils se cachent plutôt que de se faire remarquer par les statisticiens de Bercy. Ce sont pourtant des chômeurs au sens le plus strict du terme.

...Cette liste est loin d'être exhaustive.
Total : = 8,5 à 10 millions de chômeurs
=> 30 à 35% de la population d'âge actif.
Cette situation ne cause aucun dommage à la fonction publique car le coût du chômage et du sous emploi n'affecte négativement que le secteur privé. Le coût pour chaque travailleur du privé est de 80% de ses revenus utilisés pour supporter l'improductivité des chômeurs en plus d'entretenir le secteur publique des paresseux. Et on n'a pas compté les grèves des assimilés fonctionnaires de la SNCF, de la RATP, d'ADP et de tous les autres nantis qui n'hésitent pas à rendre la vie des productifs encore plus difficile.
Heureusement, que cet argent gâché ne passe pas entre les mains des travailleurs. Il est prélevé directement par l'état grâce à un système d'imposition en cascade qui inclut les charges sociales, la TVA, l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés et tous les autres. C'est ce qui explique que les travailleurs n'ont pas pris conscience du rôle de l'état dans leur déchéance et que la révolution n'a pas encore éclaté. Cependant elle s'apprête.
Mais ce n'est pas tout, il faut compter le sous-emploi qui ne rentre dans aucune des catégories mentionnées :
1 personne sur 3 est sous-employée en vertu de sa formation et de ses capacités. Cette improductivité équivaut à 7 millions d'emplois et résulte de compétences bradées à cause d'un marché du travail saturé. Mais on ne peut pas la compter dans le chômage au sens strict, sans quoi il s'établirait à 50%.
Comparons maintenant notre chômage avec celui des USA et de l'Angleterre, donc en maintenant une comptabilité homogène entre chacun : Les USA ont un chômage de 5%, l'Angleterre de 5,5% et la France de 27%. A cela s'ajoute la faible mobilité (turnover) des travailleurs français qui rend les situations de perte d'emploi littéralement insolvables et sans espoir pour un nombre croissant d'individus de toutes catégories sociales. La compétence et la formation n'ont plus rien à y voir.
Y aurait-il encore un inconscient dans notre pays qui ne se sente pas concerné par ce fléau ?
Dire que depuis 20 ans les gouvernements successifs formés à l'ENA n'ont pas une seule fois mis en oeuvre une politique contre le chômage, c'est peu dire. Car il faudrait avoir un courage qu'ils n'ont pas. Et croyez que le FN et les communistes ne sauraient rien faire de mieux. Une révolution, un changement total de mode de gouvernement et de relations avec les citoyens est nécessaire. Nombre de pays ont réussi leur révolution. Mais Mitterrand, Chirac, Jospin, Raffarin et leurs successeurs futurs n'auront jamais même essayé. Toute information en provenance du gouvernement et ses "partenaires sociaux" qui fait état d'autre chose que du chômage à pour effet de dévier l'attention du peuple. Le seul fléau qui doit préoccuper notre pays à ce stade avancé de décomposition, c'est le taux de chômage. La croissance ne pourra venir qu'une fois qu'il commencera à se résoudre. Et ce n'est qu'alors qu'on constatera la hausse du pouvoir d'achat des ménages. La croissance en provenance de l'étranger quant à elle ne vient que tous les 10 ans.
A la Bastille, à Bercy !
Ah ça ira, ça ira, ça ira,
A l'échafaud on les mettra,
A l'échafaud tous les ENArques.

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Chômage, ça continue !
publié par Jean Ferrand, le 29-04-2005
Chômage, ça continue ! -0,3% et Rafarin fait l'étonné. Pas nous.

Mais le pire, c'est Jospin qui revient pour faire croire qu'avec lui ça irait mieux. On est reparti pour l'alternance.

Les Français sont de vrais niais, y a rien à redire, ils jouent leur rôle à la perfection. Un énarque contre un énarque et tu gagnes.

On a juste oublié de leur dire que Jospin, Rafarin, Chirac, Emanuelli, Hollande, Fabius et toute leur clique d'incompétents avaient reçu la même formation à l'ENA. Allez-y, suivez le guide du suicide collectif.

Votez Jospin.

A la Bastille, A Bercy,
A la guillotine les énarques.
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Les énarques à la baïonnette
publié par Jean Ferrand, le 02-06-2005
Ah ça ira, ça ira, ça ira.


Pourquoi attendre les 100 jours de Villepin !!!!!!!!!!! Qui aura cru ses boniments ? Et qui croira encore Chirac, même une seule fois ?

Cette insistance à placer ses copains de l'ENA au pouvoir doit s'expliquer par un très fort sentiment d'énarcroatie. Et c'est à cause de cette même solidarité de classe qu'il a fallu aller à la Bastille en 1789.

C'est pas nouveau que Chirac place des énarques. Dans les années 70 et 80 il avait fagocité tous les postes des grandes entreprises. Et on se souvient du résultat. AGF, Crédit Lyonnais... Rien que des catastrophes économiques 2 ans plus tard. Je fais juste remarquer que depuis 1993 et la vague des privatisations, un seul énarque a été placé à la tête d'une grande entreprise.

Mais là, Chichi a pas pu résister. C'est toute sa nostalgie des temps où les gouvernants n'avaient pas besoin d'être élus qui lui est remonté. Et comme De Villepin sera sa dernière nommination, il a voulu fêter ça avec grandeur. Le plus nul de tous, mais avec une particule s'il vous plait. Et De Villepin ne s'est jamais abaissé à l'épreuve du suffrage universel du peuple.

Mais qu'est-ce qu'il sait Chirac que les autres ne savent pas pour continuer à nous envoyer tout droit dans le mur comme ça ?

Moi, je ne veux pas attendre 100 jours pour me les payer les énarcos aristos. Qui s'accorde me suive.

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Les Français les moins généreux vis a vis le tiers-monde !
publié par Jean Ferrand, le 11-04-2006
Mes posts précédents datent de 2005 mais ils sont toujours d'actualité après l'insurrection du CPE.

Voilà, je viens vous exprimer mes regrets pour le devenir de la France, mais je pense que 62% des Français ou plus s'en foutent. Le chômage sera encore présent dans 30 ans, mais la France pas. Et comme je ne suis pas nationaliste et que je ne crains pas pour le lendemain, je reste serein. Ma petite personne trouvera à quoi et où occuper ses jours. Mes solutions ne conviendraient pas à 60 millions de Français, alors je les garde pour moi.

Je voudrais expliquer à la bande de paresseux que constitue mes cons-citoyens comment elle se retrouve parmis les pays les moins généreux vis à vis du tiers-monde. Selon mes calculs, en dernière position des pays industrialisés, vient la France, un pays en voie de sous-développement.

Il y a une part de subjectivité dans mes caculs. Selon le type d'économie, libérale ou dirigiste, l'état donne plus ou moins aux pays pauvres. Lorsque la pression fiscale est faible les individus constituent le premier poste de dons relégant l'état au second. C'est pourquoi je fais la somme de tout cela, privé + état, que j'additionne. Ca n'a pour désavantage que de ne pas rendre compte de ce que donne Paul ou Jacques de son propre chef, mais c'est tout de même représentatif de l'état du coeur d'un pays.

France contre USA

(je sais que les Français aiment se comparer aux USA, et c'est pour cela que je pense que ceux qui me liront seront content. En général c'est pour dire qu'ils sont meilleurs que les Ricains, sauf qu'une fois de plus ça risque de se démentir).


Aides aux pays en voie de développement Privé + Etat
USA = .56% du PIB
France = .57% du PIB

C'est pratiquement de cet ordre de grandeur pour tous les pays à peu de chose prêt, sauf 1 ou 2 exceptions qui montent jusqu'à 1%.

A première vue, puisque les USA sont riches, ils devraient donner beaucoup plus que nous pauvres Français. Mais voici pourquoi les Français sont les moins généreux du monde, un record absolu. Je vais vous proposer un exemple en deux propositions :

Vous avez trimé pendant 1 semaine de travail acharné nuit et jour, soit 70 heures, pour gagner 1500 euros. Et on vous sollicite d'en donner 110, ce que vous acceptez généreusement.

Vous avez travaillé pendant 1 semaine. Vous avez été malin et il ne vous a fallu que 35 heurs pour gagner 1000 euros. On vous sollicite d'en donner 100, ce que vous acceptez généreusement.

Lequel des deux vous semble le plus généreux, celui qui a travaillé 70 heures pour gagner 1500 euros et qui en donne 110 ou l'autre qui grâce à 35 heures de son travail a donné 100 sur 1000 ?

C'est un dilemne parce que l'un a donné 10% de son gain tandis que l'autre n'a donné que 8%. Mais on voit bien qu'il y en a un qui s'est sacrifié davantage et qu'ilest quand même moins bien payé à l'heure même s'il rapporte plus d'argent au final.

Alors lequel ?

Je vais rajouter une précision. Notre homme qui a généreusement lâché 10% de son revenu aurait pu en gagner beaucoup plus. En 70 heures, il aurait gagné 2000 euros ! Il s'est arrêté pour prendre sa 5ème semaine de congés payés.

Pour ceux qui pensent que le Français aux 35 heures est le plus généreux, et que l'Américain aux 70 heures, beaucoup plus riche globalement, n'est qu'un pingre, il n'y a aucun salut. Mais pour tous les autres :

Français vous n'êtes que des fainéants à côté de la plaque et en dehors du monde.

Je pense qu'il faut réintégrer vos congés payés, les RTT et tout le reste dans vos revenus. Après tout, les vacances sont un bien de conso comme un autre. Sa valeur est égale au manque à gagner. Ainsi, le revenu des Français se voit automatiquement augmenté de 20%. En poussant le raisonnemnt un peu, il n'y a aucune raison d'exempter fiscalement vos 4ème à 5ème semaines de congés. Un gouvernement supra-national n'agirait pas autrement.

Mais il vous faut aussi réintégrer tout votre temps perdu volontairement car c'est plus que du luxe, c'est du gâchis ! (Voir les causes et réels niveaux du chômage dans le post ci-dessus).

Il est désormais notoire après le CPE que le chômage est un choix du peuple français, un luxe comme dans nul autre pays. Il doit être compté en tant que loisirs. Et ainsi, la contribution des Français au tiers-monde reconnue passe de .56% à .20%, une misère - record absolu de l'égoïsme mondial.

Et pour finir, je veux en découdre avec ce que vous entendez en permanence en provenance des syndicats CFDT et CGT :

"Les Français sont les plus productifs du monde"
"Les 35 heures ont augmenté la productivité du pays".

Vrai, mais propos d'alcoliques ignares en matière d'économie. C'est la base de l'économie:

"Lorsque le volume de main d'oeuvre décroit, la productivité augmente dans un premier temps, puis se rétablit jusqu'à son niveau d'origine, voire un peu inférieur".

C'est assez simple à comprendre pourtant. Prenez un atelier qui occupe 100 personnes. L'atelier est considéré comme travaillant au plein emploi, voire un peu moins. Et maintenant, enlevez 10% du personnel. La production ne va pas tomber de 10% mais seulement d'une fraction de cela car chaque employé aura un peu plus de place, il y aura moins d'attentes et moins de goulets d'étranglements aux machines et chaque individu sera plus sollicité. Les hommes auront un taux d'occupation supérieur et les machines moindres. C'est encore une fois la base de la science économique du travail. Qui ne le sait pas ou l'ignore ne devrait surtout pas se mêler du débat économique.

Mais la rentabilité elle est en déclin. L'entreprise envisage de réduire sa capacité de production une fois que le matériel aura été amorti ... etc. Résultat : plus de chômage.

Vraiment Français, votre bon sens est tellement bas, votre exception tellement ... exceptionnelle. Allez vous f f.



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