A l'heure de la sortie du film de Mel Gibson qui semble détenir le nouveau record de l'antisémitisme perfide et honteux, je vous livre un rêve qui date d'il y a un an. Mais juste avant, je tiens à clarifier que je ne suis pas juif, du moins, pas que je sache.
Il y a énormément à en dire et je vais faire bref. D'abord ce rêve est un rapport avec le sentiment d'avoir été dans une vie précédente juif prisonnier dans un infernal camp de concentration où je suis probablement décédé.
Mon rêve reste encore si vif dans mon esprit que je peux dessiner le plan du camp situé en Allemagne profonde, ses deux parties dont celle qui conduit à une mort rapide et l'autre qui semble aller vers les trains. Les SS, ma tentative d'évasion, le passage des barbelés, une course de 10 mètres tout au plus dans un champ cultivé, les balles tirées dans le dos, les transferts de prisonniers dans la gare, je les distingue aussi.
Ce qui marque le plus est la faim qui pousse aux actes de cannibalisme. Je me vois en possession d'un doigt humain, me demander à qui il a appartenu, et tenter de me convaincre qu'il s'agit d'un sandwich. Je ne peux même pas l'avaler tant je suis horrifié par la sensation de la chaire crue et craquante sous les dents et sur la langue. C'est pourtant une question de vie ou de mort. Le but nazi consistait sans doute à avilir tout sentiment humain chez les Juifs. Vaincre cette monstruosité demanderait alors de n'en tenir aucun compte, ni dans un sens, ni dans l'autre. L'ignorer c'est empêcher que ses effets ne produisent et se perpétuent.
Je ressens aussi le sentiment de culpabilité d'avoir collaboré avec les bourreaux pour pouvoir soulager ma souffrance et sauver ma peau temporairement, avoir compromis mon âme en tant que tortionnaire, ce qui s'explique, je l'espère, par le seul syndrome de Stockholm. Je ressens la haine de l'uniforme français, du drapeau qui m'a livré au bourreau et la lâcheté des hommes en général.
L'origine cosmique de ma haine refoulée à l'égard du peuple français qui a contribué au génocide est sans doute la cause de ma réincarnation actuelle en tant que Français.
La vérité sur nous Français n'est pas celle des héros de guerre vainqueurs sur l'empire du mal nazi, mais celle d'une terre d'accueil de démons.
Nous avons pris l'avantage d'une mobilisation militaire alliée juste avant la libération, de la confusion qui a succédé à la guerre et de l'ambiguïté qui a suivi au plan mondial pour nous inventer une bonne conscience entièrement forgée dans le mensonge. Car la France tout comme l'Allemagne méritait une dissolution pure et simple de son identité et de ses frontières. Ce pays n'a jamais été acquis aux principes des droits de l'homme malgré ses dires comme son histoire l'établit fort bien. Il est facile d'établir que depuis 400 ans, sinon beaucoup plus, l'hexagone est la terre d'asile du malin, l'origine de tous les maux de l'humanité. Aucun examen de conscience n'a jamais été effectué à l'issue de la guerre. Les Français n'ont jamais éprouvé la moindre honte pour ce qu'ils ont fait pas plus qu'ils n'ont connu le sentiment d'humilité et de repentance.
L'histoire du monde honnit la France. Elle se souvient que le gouvernement français a accueilli les partisans du Goulag pendant la guerre froide sous De Gaule et Mitterrand. Elle a dénoncé sa complicité avec les terroristes palestiniens dans les années 70. Elle a consigné la tentative d'armement nucléaire de l'Iraq en 1985. Elle voit que Paris est la plaque tournante pour le trafic mondial d'uranium enrichi. Elle sait que c'est un repère de démons qui abrite des dormants du réseau Al Qaïda. Elle a admis que la destruction du World Trade Center avait été préparée dans l'hexagone et en Allemagne. Toutes les mauvaises vibrations funestes du pays incitent les démons de l'enfer à y élire résidence permanente. La France est une association de malfaiteur, tandis que l'Allemagne nazie sensée rester à jamais dans le remord a largement perdu de sa sincérité depuis 40 ans.
La France et le bloc germanique sont deux damnés. L'un a inventé le communisme et l'autre l'a expérimenté. Ils ont imposé au monde l'anti-américanisme, les holocaustes, l'anti-sémitisme. A court d'imagination et de réussite, les voici de retour avec Le Pen et Haïder qui ne sont que les premiers de la longue seconde série de monstres issus de l'abîme. La classe politique et tous les habitants sont coupable et irresponsables, pas la France silencieuse et honteuse uniquement. A aucun autre endroit de la planète ne sont concentrés autant de moyens de destruction aux mains de gens si mauvais et cyniques.
C'est 50 ans plus tard qu'a été jugé M. Papon qui a poursuivi son action impunie dans les gouvernements d'après-guerre auto proclamés héroïques. Quelle surprise qu'il soit seul à avoir été condamné et aucun autre inquiété ! « Voilà » disent les Français « c'en est fait, nous avons fait preuve de repentance, l'examen de conscience est achevé, tous les coupables ont payé
la vieille affaire », pensent-ils à l'unisson. En le libérant pour motifs humanitaires, la France a établi que sa compassion ne va qu'aux alliés de Satan. Pour éviter son examen de conscience, elle a laissé courir la foison de criminels qui se sont démultipliés et fondus incognitos dans la foule des anonymes en attendant le jour.
En donnant carte blanche à un De Gaule providentiel les alliés ont sonné le glas du monde. Les Français collaborateurs du mal absolu ont, depuis, développé la bombe atomique, des missiles et des centrales nucléaires que le monde paiera très cher. Le mal renaîtra aux endroits malsains où il n'a jamais cessé de résider où il s'est caché.
Ils ont voulu faire croire que les monstres qui avaient participé à l'abomination étaient marginaux. Ils ont ensuite créé, grâce à l'endoctrinement, le mythe de la résistance qui aurait été si active qu'on s'est demandé comment on avait pu en arriver là. Ils ont tous répété qu'ils ne savaient pas, omettant soigneusement de révéler ce qu'ils auraient fait s'ils avaient su. En fait, ces palabres ne sont qu'une fabrication volontaire, une vitrine de bonne conscience, la dissimulation de la véritable nature des habitants du pays. Les stratagèmes publiquement inavouables d'après-guerre ont consisté à toujours resservir à la face d'un monde crédule le même plat des rares héros de la résistance. Pendant ce temps, le terreau du mal absolu continuait d'être soigneusement entretenu et le poison anti-sioniste cultivé. La France a choisi son camp et tout s'apprête à recommencer.
Les résistants ont évité à la France que son occupation par l'armée américaine ne se prolonge pendant 50 années après la guerre. Peu avant, ils ont évité qu'elle soit tout bonnement rasée par les armées alliées de libération. Tous les Français à l'exception de très rares héros sont complices du mal absolu qui a sévi entre 1939 et 1945. Tous sont unis par le lien de la nationalité et tous se soumettent fièrement aux forces d'un inconscient collectif, esprit ancestral maudit au service du mal. Ils sont coupables de leurs complicités avec l'Allemagne nazie et ils excellent par l'horreur et l'hypocrisie. Le flambeau est désormais transmis à la périphérie du grand Reich, la grande Europe en étant une réminiscence. Et comme à chaque fois avant l'holocauste, ils conduisent des campagnes dénigrantes contre le peuple juif, peuple de Dieu qu'ils font semblant d'honorer. Les voici qui s'apprêtent aux pires méfaits.
Le rachat de leurs âmes ne pouvait s'obtenir qu'en conservant une stricte neutralité éternelle face au peuple juif d'Israël. Que le peuple juif élu de Dieu quitte la France devenue la terre d'asile de Satan. Quand il n'y restera plus d'anciens combattants ni héros pris en otage, Dieu se souviendra de ce qu'ils ont fait à son peuple et sa colère s'abattra sur eux.
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